Que ferait-on sans signature électronique ?

Vous imaginez-vous 2020, 2021, sans signature électronique ? Comment ferait-on ? On s’est pris à imaginer notre monde sans signature électronique. Avec, comme avant, du papier, des enveloppes et des timbres. On vous fait part de ce qu’on pense que ça donnerait, mais si vous avez d’autres idées réalistes, dites-nous ! Alors, comment ferait-on sans signature électronique ?

Des délais bien supérieurs à 24h

On prévoirait 3 semaines de délai pour valider un contrat, parce que ça vaaaaaa, on n’est pas pressé, les clients non plus. Ça laisse le temps de se préparer pour le contrat à remplir justement. En tant qu’agent immobilier, Julien s’entraîne tous les matins à remettre les clés au locataire. Un geste calme, sûr et bien répété.

Un poste à temps complet pour assister la signature

On assignerait une personne à temps complet à la relecture des contrats, au scan, à l’archivage et à la relance des clients ; alors que cette personne pourrait faire quelque chose de productif à la place, comme vendre plus de contrats par exemple (par exemple…).

Du papier, du papier et du stockage

On imprimerait des documents très épais et on scannerait les exemplaires signés. Une erreur, des ratures ? On réimprimerait les exemplaires. On prévoirait d’ailleurs toujours un exemplaire à archiver dans une pièce remplie de documents imprimés. C’est vrai qu’on n’aurait pas l’utilité d’un bureau vide pour y installer confortablement Jean de la compta, au final il est bien sur le coin de bureau de Sandrine la chef de projets, de quoi se plaint-il ?

Dépense de frais généraux

On prendrait la voiture pour aller faire signer des contrats ou bien on les enverrait par voie postale dans des enveloppes avec l’affranchissement adéquat (sont lourds ces contrats en plus). Les plus osés d’entre nous enverraient une copie du document par email, en le compressant si besoin. Dans ce cas ce sont les clients qui useraient du papier, pas nous (astuce économie unilatérale mais pas environnementale).

Ouverts à la fraude

Dans le cas de contrats d’abonnement renvoyés par la voie postale, on espérerait que ce soit bien le client qui a signé les documents, pour se préparer en cas de litige. Que penser de ceux qui enverraient par mail les contrats avec consigne de les imprimer, de les signer à la main puis de les renvoyer par mail après les avoir scannés ? Pour en savoir plus sur la signature scannée et sa valeur juridique, rappelez-vous l’affaire Bygmalion.

Travailler moins pour gagner moins

En fait on signerait moins de contrats, par manque de temps. Alors non, on ne travaillerait pas moins, mais disons de façon moins productive.

On perdrait du temps, de l’énergie et de l’espace de stockage à s’occuper de ces contrats papier.

Confinement à cause d’une pandémie ? On cesserait toute activité.

Alors on est bien content d’avoir la signature électronique. Grâce à la signature électronique, l’activité contractuelle continue et même se développe en 2020 ; la chaîne de contractualisation est réduite à quelques heures et quelques clics seulement. Chaque acteur peut alors se concentrer sur son coeur de métier : la vente, la gestion, le recrutement, l’édition de logiciels… Et surtout, on dit adieu au papier. ??

Anneline: Rédactrice pour SELL&SIGN, je décortique avec vous la signature électronique et ses applications.
Related Post