Un peu plus d’un an après sa première consultation, la loi ELAN vient d’être adoptée par le Sénat . La loi favorise, entre autre, l’évolution du secteur immobilier et donne une place plus importante au numérique. L’acte de caution immobilière se retrouve facilité avec la signature électronique. Un gain de temps considérable pour les propriétaires et les garants.
L’acte de caution immobilière avant la loi ELAN
D’abord, il est important de rappeler ce qu’est un acte de caution immobilière.
Il est nécessaire lorsqu’un locataire ne peut se porter caution.
Donc, il demande à une tierce personne de le faire à sa place et se porter garant.
Par conséquent, cette personne s’engage en cas d’impossibilité de paiement du locataire à régler les montants dus.
Ce document apporte plus de garanties au propriétaire qui est toujours assuré de percevoir un loyer.
Cependant, l’acte de caution était jusqu’ici soumis à de nombreuses règles.
Parmi celles-ci, la rédaction manuscrite de l’acte comme l’indique l’article 22-1 de la loi du 6 juillet 1989 :
Un procédé devenu archaïque alors que nous vivons aujourd’hui dans une époque tournée vers le digital.
La loi ELAN simplifie l’acte de caution avec la signature électronique
Avec une volonté de développer le numérique dans le secteur du logement, la loi ELAN met un terme à la rédaction manuscrite de l’acte :
Par conséquent, les mentions obligatoires sont incluses dans le modèle type du bail.
Une simple signature électronique suffit pour valider l’acte de caution.
Ainsi, la signature électronique ouvre la voie à la dématérialisation complète de la signature du bail.
Une mesure qui permet aussi à tous les acteurs de ne plus se déplacer pour finaliser les démarches.
Un argument non négligeable pour certains garants qui devaient parfois faire de longs déplacements pour signer l’acte.
La loi ELAN met donc un terme à une des dernières obligations vieillissantes du secteur de l’immobilier. Un secteur qui poursuit son chemin vers la dématérialisation complète de ses démarches. Il est temps pour les professionnels de se tourner vers une offre 100% digital.
Bonjour et dans quelle mesure écartez vous l’article 1125 et 1126 du code civil?