La carte postale face au numérique

Nous sommes en pleine période estivale, et beaucoup de personnes profitent encore du beau temps pour se prélasser en vacances ! Mais ces vacanciers ont-ils pensé à la fameuse carte postale ?

Véritable moyen de communication phare des vacanciers, la carte postale est le moyen de raconter à ses proches que la vie est belle dans l’endroit où ils se trouvent, le tout agrémenté d’une photo d’un super paysage, d’animaux portant des lunettes de soleil, etc.

Seulement voilà, avec le développement d’Internet, on se pose évidemment la question de la pérennité du succès de la carte postale aujourd’hui !

L’échange par courrier, communication phare depuis des siècles

De tout temps, faute d’autres moyens de communication, les individus échangeaient par courrier afin de donner des nouvelles à leurs proches, ou pour toutes autres raisons.

Ainsi les échanges de SMS et d’informations, sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui, étaient de longues lettres, il n’y a pas si longtemps que cela, finalement.

Les cartes postales, qui ont fait leur apparition au 19ème siècle, se sont inscrites dans cette mouvance des échanges par courrier. Au début, elles avaient une vocation publicitaire, puis rapidement, elles ont eu pour but de communiquer entre proches, lors d’évènements annuels comme les vacances d’été, les vœux de fin d’année et les anniversaires.

Aujourd’hui, nous retrouvons toujours ces cartes postales dans de nombreux magasins de souvenirs dans les lieux touristiques.

Mais, ce genre de communication résiste-t-il à la montée en puissance de la correspondance par le web ?

Au 21ème siècle, l’échange de courrier peut-il encore exister ?

A première vue, je me dis que la carte postale a dû prendre un sacré coup depuis que les SMS, les réseaux sociaux et autres applications numériques existent. En effet, je n’ai pas reçu de carte postale depuis des années, à part venant de ma grand-mère de 85 ans !

Eh bien, j’ai sous-estimé la puissance de ce mode de communication ! En effet, j’ai découvert non seulement que la carte postale fait de la résistance, mais en plus qu’il existe une Union Professionnelle de la Carte Postale (UPCP) qui donne un certain nombre d’informations sur le marché de la carte postale. Les données ne sont pas récentes mais tout de même, des personnes se battent pour la survie de la carte postale.

Pour le moment, la communication numérique est encore loin d’avoir réussi à évincer la carte postale du paysage français ! Les causes : le mauvais temps, qui incite les vacanciers à se poser et à écrire à leurs proches via des cartes postales et le manque de réseaux, parfois, qui empêche au plus geek d’entre nous de communiquer sur les réseaux sociaux !

Et même, si dans la majeure partie des cas, cette communication numérique est gratuite, alors que les cartes postales coûtent en moyenne 40cts d’euros plus le prix du timbre, l’échange par courrier n’a pas dit son dernier mot !

Leur succès est tel, que chaque année, les médias y vont de leur article pour faire état de ce conflit entre les traditionnelles cartes postales et les SMS, réseaux sociaux et autres applications ! Pour le moment, ces derniers peinent à détrôner les cartes postales !

Cet exemple de la résistance de la carte postale face à la communication numérique, montre que nous savons faire la différence entre les relations humaines et les nouvelles technologies !

Et heureusement car dans le monde professionnel, il est plus qu’important que ces relations humaines restent le moteur des relations commerciales et soient tout simplement accompagnées de la dématérialisation pour faciliter la gestion commerciale, administrative et autres !

1 COMMENTAIRE

  1. […] Cet article paru fin juillet dans le blog du journal Le Monde évoque la campagne de pub lancée sur Internet pour vanter les mérites du papier. Tout ceci est très « américanisé », cependant, le message passe assez bien. Nous nous rendons compte que le papier a une certaine place au 21ème siècle, notamment lorsqu’il s’agit de correspondances personnelles entre plusieurs individus, j’en parlais dans mon dernier billet. […]

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